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Seydou Nourou Tall

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Introduction

Fils de Nourou Tall (1860-1907) et d'Aïssata Kamissoko. Son père Nourou participa au Jihad contre le Kaarta (1855-1856) et fut nommé gouverneur du Jafunu. Sa mère est la fille du roi de Gadugu, originaire du cercle de Kita (Mali actuel). D'après lui-même, il serait né en 1868* à Nioro (en guinée) (d'autres dates ont été avancées par les auteurs).


* Plusieurs dates de naissance ont été avancées par les auteurs : Amar Samb 1864, Marty 1882, Amadou Hampathé Bâ 1885

Ses Etudes

Il a étudié en divers endroits : A Bioro auprés d'Amadou Bakhounambé, A Bandiagara auprés de Cheikh Mamadou, À Ségou auprès de Thierno Amidou, A Kita auprès de Mouhammad al Olal, A Kayes auprès de Mouhammad al Muqtar, A Médina Khasso auprès d'Amadou Ciré, de Thierno Ahmad Kane et d'Amadou Diallo. Après avoir suivi l'enseignement des tous ces maîtres, il poursuivi néanmoins sa quête du savoir qui l'amena dans le sud de la Mauritanie, à Boghé auprès d'Amadou Moukhtar Sakho (1867-1934) qui l'initia au droit islamique notamment. Seydou Nourou était désigné pour prendre la direction de l'école où il excellait parmi ses condisciples. Mais peu après la deuxième guerre mondiale, il choisit de se rendre à Saint Louis aux cotés de Babacar Sy, fils d'El hadj Malick Sy. Toute sa vie durant il restait profondément attacher à cette famille qui a élu domicile à Tivaouane.

Recentralisation de la famille omarienne

Il entretenait de bonnes relations avec l'administration coloniale. Les différents ministres de la France d'outre-mer, les gouverneurs de l'AOF et plus tard les politiciens sénégalais l'appelaient en consultation. En 1930 il fut décoré de la légion d'honneur. Les pouvoirs politiques contribuèrent à rehausser le prestige de Seydou Nourou et lui permit de redynamiser les fidèles de la famille omarienne. « L'influence de Seydou Nourou Tall s'étend à tous les fidèles de la tijanya d'El hadj Omar. La nombreuse famille des Tall en constitue les relais au Soudan et au Sénégal. Les marabouts peuls et toucouleurs du Fouta Djallon guinéen, du pays Djerma nigérien, un grand nombre d'évolués de Dakar et des pays soudanais le reconnaissent comme « directeur de conscience » CARAN (Archives Nationales Paris). Sa sagesse et son expérience avait fait de lui un chef religieux influent et respecté.

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