Premier petit-fils d'El Hadj Ibrahima Niass (RTA) qui a revivifié l'Islam à travers toute l'Afrique, Cheikh Hassan Cissé, né le 4 décembre 1945 à Kaolack, eut une enfance passée entre les écoles (madrassa) de la cité simple de Madina Baye. Cheikh Ahmadou Thiam assura son initiation aux écritures saintes qu'il assimila très tôt.
La prise en charge de son éducation par le grand-père se fit aussitôt. La préscience de ce dernier avait déjà décelé en lui la manne de spiritualité qu'il couvait, la marque même des hommes d'exception. Ceci explique le soin et l'égard que lui vouait Cheikh Ibrahima Niass.
Après la mémorisation du Coran à l'âge de dix ans sous la protection de son grand-père, Cheikh Hassan a complété ses études secondaires au Sénégal avant de se rendre en Egypte où il a obtenu une Licence en Etudes Islamiques et en Littérature à Ain Shams.
Après de brillantes études universitaires au Caire, le jeune Hassan revient au bercail avec l'idée d'intégrer le circuit productif. Mais Baye Niass l'envoya à Londres poursuivre ses études à Oxford où il obtint une maîtrise de philosophie en 1974.
Cheikh Hassan Cissé entama par la suite un Doctorat en Etudes Islamiques à l'université de Northwestern, Evanston, Illinois, USA.
Selon Cheikh Hassan Cissé, son grand père ne l'avait envoyé en Angleterre que pour la conquête de l'Amérique où il arrive en 1976.
Après une thèse de 3e cycle, le Docteur Cissé, reprenant le flambeau du jihadiste des temps modernes des mains de Cheikh Ibrahim Niass, fait l'unanimité autour de sa personne.
Cheikh Hassan fut le premier à introduire la Tarîqa Tidjânî aux Etats Unis d'Amérique en 1976. Apres beaucoup de zawiyas sont ouverts dans plusieurs états des Etats-Unis (New-York, Washington, Atlanta, New-Jersey, Chicago, Philadelphie) où Cheikh Hassan a nommé des Moukhaddam pour enseigner et initier les nouveaux adeptes de la Tarîqa.
Ainsi, des dizaines de milliers de nouveaux disciples essaiment-ils l'ensemble des USA et de ses états. Ce bilan sublime et élogieux de l'Imam Hassan Cissé, dont nul ne peut douter de la valeur intrinsèque en Islam, n'a pu se faire sans la grande érudition de l'imam Hassan.
En 1982, son père Seydi Aliou Cissé disparut et Cheikh Hassan est contraint de rentrer au Sénégal pour prendre les fonctions d'imamat, comme recommandé par son grand-père dans son testament.
Imam de la mosquée de Médina Baye depuis le 9 avril 1982, Cheikh Hassan Cissé fut l'une des figures marquantes des Niassènes, une branche de la Tidjaniyya. A ce titre, il propagea la bonne parole dans plusieurs parties du monde, notamment aux Etats-Unis et au Nigeria où il possède des millions de disciples.
Imam Hassan Cissé convertit 1.251 personnes à l'Islam au Cameroun
Voici un événement de taille parmi tant d'autres, qui suffit pour démontrer l'abnégation de Cheikh Hassan Cissé et sa lutte permanente au service de la cause divine :
Lors de son séjour dans la Ville de Dongrossé, du 21 au 23 février 2008, Cheikh Hassan Cissé a tenu des prêches dans la Région de Marwa au Nord du Cameroun qui ont eu pour fruit la conversion collective de mille deux cent cinquante et une personnes (1.251) qui ont embrassé, en une séance, la Religion d'Allah.
Le lieu de rassemblement de cette énième conversion massive a refusé du monde venu assisté à l'islamisation de cinq grands chefs coutumiers dont le plus célèbre est le Chef «Yandandi».
A l'occasion et désormais, ces chefs porteront le titre de « Emir » au sein de leurs communautés respectives.
Des délégations venues du Tchad et du Nigéria ont assisté à cette cérémonie solennelle. Plus particulièrement, la délégation tchadienne s'est distinguée par la présence de très hauts gradés de l'armée venus convoyer les populations riveraines malgré le couvre feu instauré dans ce pays.
Il est à noter que Dongrossé est distante de 50 km du Tchad et qu'Imam Hassan Cissé y avait converti 1.400 Tchadiens dont 883 personnes en une seule réunion. C'était en juillet 2006, à Pala, à 560 km de N'Djamena, vers la frontière camerounaise.
Ainsi, Cheikh Hassan Cissé ne cessait de répondre aux invitations et aux sollicitudes des communautés qui trouvaient en lui un excellent communicateur religieux et un interlocuteur philanthropique privilégié.
Par cette « Tournée 2008 », l'Imam de Médina Baye avait repris son bâton de pèlerin et avait porté la Parole d'Allah, l'Exalté et du Prophète, Paix et Salut sur Lui, vers les coins et recoins du monde notamment ceux de l'Afrique et a perpétué l'ouvre de son vénéré grand-père, Cheikh Al Islam El Hadj Ibrahima Niasse.
Sa journée était très mouvementée avec les incessants va-et-vient, de son domicile à la grande mosquée de Médina-Baye. Sa maison a toujours été submergée d'innombrables nécessiteux à qui il assurait le pain quotidien, au point que le visiteur pouvait confondre sa maison avec un centre d'assistance social.
Son dynamisme, son zèle pour le progrès social, sa grandeur d'âme et sa sagesse lui ont permis de créé, le 23 Novembre 1988, une ONG internationale dénommée African American Islamic Insitute (Institut Islamique Africain Américain (IIAA)), qui bénéficie du Statut Général d'Observateur auprès du Conseil Economique et Social des Nations Unies (ECOSOC) et où des milliers de jeunes (venus d'Amérique, du Nigeria, du Ghana, de la Mauritanie, et d'horizons divers) sont formés aux sciences arabo-islamiques.
Il avait érigé, en collaboration avec les systèmes des Nations Unies, notamment l'UNICEF, une clinique dénommée « Shifa Al Asqam », définie par l'institution onusienne comme étant l' « Hôpital amis des bébés ». Cette structure permet à plus de 10.000 personnes originaires des zones semi urbaines et rurales de Kaolack d'accéder aux soins de santé.
Il a contribué aussi à la création du village de Kossi Atlanta, près du Kossi originel, équipé d'une mosquée, d'un forage et a son électrification.
Il a participé au Sommet Mondial de Paulo PINIORO sur la protection des enfants, à la rencontre des Religieux à Toledo, en Espagne.
Il a toujours vulgarisé les politiques de santé et de développement définies par les systèmes des Nations Unies en se basant sur les enseignements de l'Islam, à l'occasion des conférences organisées au Sénégal et en Gambie sur les thèmes tels que "l'Allaitement Maternel", "la Mendicité", "l'Excision", "l'Education des Filles", "le Rôle de la Femme dans l'Islam", etc...
Il a participé à plusieurs conférences dans beaucoup de pays sur le continent, aux Etats Unis d'Amérique, en Europe, en Asie. On peut citer la conférence sur "Paix Mondiale et Islam" à New York, et d'autres conférences à Washington, Londres, Jakarta, Amman en Jordanie, etc...
Il a également participé au Sommet Mondial sur la Terre à Johannesburg, Afrique du Sud. En marge de ce Sommet, il a organisé un Symposium sur la "Spiritualité et le Développement Durable".
Le 17 Avril 2002, il a été invité au Congres Américain, et le 18 Avril 2002 au Département d'Etat à Washington pour parler de l'Islam comme religion de Paix.
Cheikh Hassan CISSE est le premier chef religieux moderne à avoir identifié les fléaux qui touchent l'enfant africain et proposé des solutions.
Le Cheikh dénonce les violences et exactions subies par les enfants :
- l'exploitation sexuelle ;
- la mendicité ;
- l'esclavage et le travail des enfants ;
- l'enrôlement comme enfant-soldat.
Depuis plus de 20 (vingt) ans, il s'implique dans la lutte contre la mortalité maternelle et infantile qui affecte les enfants de moins de cinq ans terrassés bien souvent par la malnutrition et les maladies contagieuses.
Déjà en 1988, Cheikh Hassan CISSE fonde l'ONG dénommée « Institut Islamique Africain Américain » (IIAA), une organisation islamique à caractère humanitaire.
Elle bénéficie auprès du Conseil Economique et Social des Nations Unies (ECOSOC) du statut d'observateur général et d'une accréditation auprès de plusieurs organes du Système des Nations-Unies tels : l'UNICEF, le FNUAP, le PNUD et le Département Information de l'ONU.
Avec le soutien du FNUAP, l'IIAA ouvre la Clinique médicale Shifa Al Asqam permettant ainsi à plus de 100.000 personnes originaires des zones semi-urbaines et rurales environnantes de Kaolack d'accéder aux soins de santé.
Dans la même lancée, d'autres structures de santé satellites ont été ouvertes dans des zones périphériques réduisant considérablement le taux de mortalité maternelle et infantiles dans ces localités.
L'UNICEF a désigné la Clinique Shifa Al Asqam : « Hôpital ami des bébés » en l'an 2000, en hommage aux efforts déployés pour promouvoir l'allaitement maternel en lieu et place du lait artificiel pour l'alimentation du bébé.
Cheikh Hassan CISSE promeut :
- la vaccination contre les maladies infantiles ;
- l'allaitement maternel
- l'éducation des filles.
Son partenariat, avec l'OMS et l'UNICEF, a permis de protéger des centaines de milliers d'enfants contre les maladies mortelles.
Cheikh Hassan CISSE mène un plaidoyer permanent en faveur des droits de l'enfant et propose de promouvoir une politique d'éducation, d'alimentation, de santé, de protection et de respect de la dignité de chaque enfant.
C'est ainsi qu'il faut comprendre sa participation en 2002, à Bamako, à la Conférence pour la Promotion de l'Enfant où quelques-unes de ses recommandations ont été prises en compte dans le rapport du Dr Paula PINHERO. La Conférence de Bamako faisait suite au Sommet Mondial sur les Enfants.
Le cheikh s'insurge contre certaines pratiques culturelles néfastes pour les femmes et les enfants, et donne un éclairage coranique sur la responsabilité de la communauté en matière de santé publique.
Voilà pourquoi il fait partie des premiers leaders religieux à avoir dénoncé l'excision au Sénégal, permettant ainsi au Gouvernement de faire voter une loi pour punir le fait, comme un crime.
A travers les médias, des conférences et symposiums auxquels il participe, Cheikh Hassan CISSE ne cesse de lancer des appels en faveur de la lutte contre les fléaux qui affectent la vie des enfants.
Il a organisé et animé plusieurs conférences islamiques au Sénégal et dans la Sous région pour sensibiliser les populations et les autorités aux problèmes de santé liés à :
- la toxicomanie et le tabagisme ;
- l'alcool ;
- le VIH-SIDA ;
- l'excision ;
- la mortalité infanto juvénile.
Son dévouement et son action inlassables en faveur de la promotion et de la protection de l'enfance ont permis de sauver la vie de millions d'enfants africains à travers :
- des soins pré et post-natals ;
- une nutrition équilibrée ;
- une scolarisation effective ;
- un respect de la dignité de l'enfant ;
- l'abolition de pratiques néfastes physiques et psychologiques.
Le combat de Cheik Hassan CISSE pour les droits de l'enfant et de la femme doit inspirer d'autres partenariats entre les chefs religieux, les pouvoirs publics et les organisations qui s'occupent de l'amélioration des conditions de vie des enfants.
Ses initiatives sociales et humanitaires montrent à souhait qu'il dédie sa vie à la cause de l'enfant en tant que chef religieux, président-fondateur de l'IIAA, avocat international des enfants.
Le Cheikh Hassan CISSE s'implique aussi dans l'Education universelle, en implantant dans le monde entier des écoles islamiques modernes fréquentées par des centaines de milliers d'étudiants (Sénégal, Ghana, Nigéria, Burkina Faso, Tchad, Côte d'Ivoire, Gambie, Mali, Afrique du Sud et Etats-Unis).
Son école coranique traditionnelle (Daara) de Médina Baye à Kaolack est dotée d'un internat et d'une salle informatique, la mendicité y est strictement interdite.
La stratégie de Cheikh Hassan CISSE pour la promotion des droits de l'enfant consiste à dénoncer, en toute occasion, toutes les formes de violence faites aux enfants (travail des enfants, esclavage, mendicité, exploitation sexuelle, enfants-soldats, abus émotionnel et physique).
« Le problème des enfants dans la monde musulman » est le thème d'une autre conférence, organisée sous l'égide de l'ISESCO et de l'UNICEF en 2004, à laquelle a participé l'IIAA.
Outre la promotion de la vaccination contre la poliomyélite dans le nord Nigeria, Cheikh Hassan CISSE a mené, entre 2005 et 2006, des plaidoyers pour l'éducation des filles et la vulgarisation de la fistule obstétricale.
Autant dire que la mission de Cheikh Hassan Cissé, jouxtant celle de son illustre grand-père et maître, tient plus du sacerdoce que de la sinécure par son ampleur et ses résultats.
Il a reçu plusieurs distinctions honorifiques, notamment les clefs des villes de :
. Cleveland, Ohio en Mars 1984 ;
. Washington, DC en 1986 où le 16 Juin est proclamée Journée Cheikh Hassan Cissé ;
. Detroit, Michigan ;
. Memphis, Tennessee où il a été nommé Citoyen d'Honneur et Membre Honorifique du Conseil Municipal ;
. New Orleans, Louisiana en 1996 où le 2 Octobre est proclamé Journée Cheikh Hassan Cissé.
. Chinguiti, en Mauritanie en 2005 ;
. Son dynamisme et sa disponibilité pour les causes sociales lui ont valu, en mars 2005, d'être porté à la tête du Réseau des Organisations Islamiques pour la Population et le Développement lors de la Conférence d'Abuja sur la Population et le Bien-être familial, par des centaines de délégués de 45 pays africains.
. Il a été le seul chef religieux africain à être invité à prendre part à la conférence des leaders des religions du monde qui s'est tenue à Tolède en Espagne en 2005.
. L'autre marque de reconnaissance de son action lui vient de la Représentation sénégalaise de la Banque Mondiale qui l'a choisi comme parrain de l'Association : « Partenariat pour le retrait et la réinsertion des enfants de la Rue (PARER) ».
. Sa constante disponibilité pour la protection de l'enfant africain lui a valu d'être décoré, par la prestigieuse Université Islamique Al Azar, de la plus haute distinction de cette institution. Elle lui a été remise en mai 2007.
. De même l'Organisation de la Conférence Islamique (OCI) reconnaît en lui, une grande figure religieuse qui influence positivement l'acceptation de pratiques qui contribuent à la protection de l'enfant. Ceci pour l'encourager pour l'excellent travail de sensibilisation qu'il a mené en faveur de la vaccination contre la poliomyélite, dans le nord du Nigeria en 2006.
Il convient de préciser que les tentatives de l'OMS et des autorités gouvernementales de ce pays avaient jusqu'alors quasiment échoué. Les populations avaient des fausses croyances sur le vaccin et refusé de présenter leurs enfants. Ce remarquable travail lui a valu de recevoir le prix de « Champion de l'éradication de la poliomyélite » décerné par le Rotary Club International et d'être félicité par la résolution du Conseil des Ministres des Affaires Etrangères de l'OCI, en mars 2007. Il sera dés lors invité à délivrer une importante communication sur « le rôle des chefs religieux dans la lutte contre la poliomyélite » à la Conférence des Ministres de la Santé de l'OCI à Kuala Lumpur en 2007.
. Son engagement en faveur de la santé de l'enfant lui vaut d'être désigné, le 14 mai 2008, Ambassadeur pour la promotion de la santé de la mère et de l'enfant au Sénégal, pour une période de trois ans.
Cheikh Hassan Cissé est en outre l'auteur d'importants ouvrages dont :
. CHEIKH IBRAHIMA NIASS, le vivificateur de la sounnah ;
. et les derniers jours de CHEIKH AL ISLAM EL HADJI IBRAHIMA NIASS.
L'imam de Médina Baye à Kaolack, Cheikh Hassan Cissé, décédé jeudi 14 Août 2008 tôt le matin à l'âge de près de 63 ans, était connu comme un érudit de l'islam qui a notamment consacré sa vie à la propagation de la Tarîqa Tîdjânî, à travers le monde et le combat pour la protection de l'enfance.
Médina Baye a un nouveau imam. Cheikh Tidjane Cissé, ancien commissaire au pèlerinage à la Mecque, est désigné. Mais, il hérite de près de 500 millions de francs Cfa pour poursuivre la réfection de la mosquée entamée par son frère.
C'est connu, c'est Cheikh Ahmed Tidiane Cissé, le petit frère de l'Imam Hassan Cissé, qui hérite de la direction de la grande mosquée de Médina Baye. L'annonce a été faite par le porte-parole de la famille, Serigne Mamoune Niass. Cheikh Cissé, comme on l'appelle communément dans la cité religieuse, s'est révélé au grand public avec le Commissariat général au pèlerinage à la Mecque qu'il a dirigé pendant une année.
Dans sa nouvelle tâche, Cheikh Cissé sera secondé par Serigne Akhibou Niass, qui est un fils de Baye Niass, Serigne Modou Cissé et Mahi Cissé, tous les deux, frères du défunt Imam et un fils de l'ancien khalife Serigne Aliou Niass. Toutes, de fortes personnalités très respectées à Médina Baye pour leur grande science et leur sagesse.
D'ailleurs, hier, la prière du vendredi a été dirigée par Serigne Akhibou Niass, un adjoint qui a toujours assuré l'intérim de Hassan Cissé.
De toutes les façons, la nomination de Cheikh Cissé ne surprend pas les observateurs de la cité. Car, c'est une tradition instituée par Baye Niass qui veut que le premier imam de la grande mosquée soit issu de la famille Cissé. Il faut simplement rappeler que les Cissé sont issus de la fille aînée de Baye Niass, Fatoumata Zahra Niass et de Serigne Aliou Cissé, premier lieutenant de Baye.
Toutefois, la nomination de Cheikh Cissé suscite des commentaires dans la cité religieuse. Les gens s'interrogent sur sa disponibilité à s'acquitter convenablement de sa charge. Lui, qui est connu comme un homme d'affaires très puissant. En plus de cela, le fait qu'il a une fois milité en politique pour le compte du parti au pouvoir inquiète les fidèles habitués à la neutralité et à l'impartialité de son prédécesseur. C'est pourquoi, certains soutiennent que Cheikh Cissé va se décharger pour le compte de son jeune frère Mahi, connu pour sa rigueur et éloigné des tractations et des calculs politiques. Mais, tous ces gens qui doutent de Cheikh Cissé sont rassurés par ses compétences avérées à tenir la mosquée. En effet, tout le monde reconnaît sa grande connaissance de l'Islam et sa parfaite maîtrise du Coran.
Cheikh Cissé n'aura pas seulement comme tâche de diriger les prières. Son défunt grand frère lui a laissé une enveloppe de 500 mille dollars américains, soit 225 millions de francs Cfa pour poursuivre les travaux entamés sur la mosquée. En plus de cet argent, Imam Hassan Cissé a investi plus de 200 millions de francs Cfa sur du matériel d'éclairage de la mosquée. Le matériel, acheté en Egypte, attend d'être acheminé à Kaolack.
En outre, on apprend que l'Imam Hassan Cissé aurait dit à ses proches que tout ce qu'il possède est destiné à la grande mosquée. De sources dignes de foi, on apprend que la veille de son décès, il a appelé ses poches chez lui pour leur faire des recommandations. « Il a d'abord sorti tous les écrits que son père lui a légués pour les distribuer. Ensuite, il leur a recommandé d'honorer la mosquée et de lui consacrer tout ce qu'ils ont. » Juste avant cela, il avait rendu visite à son oncle Serigne Mahi Niass, avec qui il a partagé sa chambre d'étudiant en Egypte. Durant ce tête-à-tête, l'Imam lui a révélé ses inquiétudes concernant la jeune génération et son désir de les voir perpétuer l'ouvre initiée par leurs pères.
Site web :
- http://emeu.vip-blog.com
- http://dembahlm.centerblog.net
- http://www.seneweb.com
- http://www.lequotidien.sn
Journal : « Le Matin »